NOS COMBATS
Nous nous sommes battus et avons largement contribué au plan gouvernemental spécifique d’action en faveur des personnes ayant été victimes d’un traumatisme crânien.
Aujourd’hui, un programme d’action dédiée à la prise en charge et à l’accompagnement des traumatisés crâniens se met en place afin de faire l’état des besoins pour l’accompagnement des personnes cérébrolésées et de leurs familles.
L’un de nos objectifs est de parvenir sur l’ensemble de notre territoire de haute Normandie, à une amélioration durable de la situation des personnes concernées par le traumatisme crânien et toute forme de lésions cérébrales acquises non dégénératives (TC, anoxie, hémorragie, AVC, tumeur)
Pour mémoire, le triple constat est :
- Méconnaissance
- Sous évaluation des séquelles
- Insuffisance qualitative, quantitative et territoriale de la prise en charge des blessés
La tâche est immense, nous devons nous préoccuper des tous, du bébé secoué, aux enfants et ado à la personne vieillissante traumatisée crânienne et cérébrolésée
Une proportion importante des traumatisés crâniens dits « légers » concerne les enfants.
Comme vous le savez peut être, pour les enfants, il y a souvent confusion car les troubles du comportement peuvent s’associer aux troubles de l’apprentissage.
20 % de ces patients TC dits Légers gardent des séquelles invalidantes et peuvent se trouver en situation d’échec social, scolaire et / ou professionnel (trouble cognitif invisible).
J’insiste car, il est bien plus grave pour un enfant en devenir d’être victime d’un traumatisme crânien ou lésion cérébrale puisque le cerveau et les acquis ne sont pas encore terminés, l’enfant est en cours de développement de ses acquis.
Il est alors bien difficile d’apprendre à l’école lorsque le cerveau est lésé.
« La méconnaissance des séquelles chez l’enfant est gravement préjudiciable à la rééducation, est délétère pour la formulation du projet de vie et peut générer de la maltraitance non intentionnelle et pourtant bien réelle » pour l’enfant à l’école par exemple (acharnements aux acquis scolaires, punitions, exclusions etc.)
Notre Association de Familles de Traumatisés Crâniens et de Cérébrolésés milite pour l’amélioration de la vie quotidienne de ces blessés (enfants, ado et adultes.) dans notre région de haute Normandie.
L’une des difficultés de nos missions est cette grande diversité du traumatisme crânien, cela va du TCC« dit léger, modéré au grave ».
Cela ne nous empêche pas de dénoncer la carence de places en EVC, en UEROS, en SAMSAH, en SAD spécifiques, de place de répit, etc.
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